vendredi 23 mars 2012

Gensis Alpha de Rune Michaels

« Max est en détention provisoire depuis trois semaines. Presque un mois. Il peut se passer beaucoup de choses en un mois. Mon anniversaire, par exemple ; même si personne ne s’e est rappelé.
J’ai treize ans maintenant.
J’en avais douze quand la fille est morte. »



Au début, je m’attendais à un simple roman policier, un crime, une enquête, un tueur et une victime. Mais au fil des pages, ce roman a pris une toute autre tournure. Des questions philosophiques du libre arbitre, le bien et le mal, et l'éthique de la science de la reproduction sont au cœur de ce thriller très troublant.

Arrêtons-nous sur la couverture et le titre … On peut y distinguer une personne dans l’ombre dont on ne voit pas les traits sur un fond couleur rouge qui nous fait penser au sang et nous pouvons apercevoir des sortes de taches de sang. L’auteur nous plonge dès la couverture dans une ambiance morbide.
Le titre fait référence à un jeu vidéo, « le jeu le plus génial du monde ! » d’après Max et Josh. « On se promène dans un univers gigantesque, peuplé de milliers d’individus de toutes les origines possibles. On peut y livrer des batailles dans l’espace ou se battre à l’épée, se mesurer à des extra-terrestres mais aussi à des elfes, découvrir des planètes ou bien des mondes souterrains. »
Ce jeu sera un élément essentiel dans l’enquête car grâce à celui-ci, on saura que Max avait un autre compte et communiquait avec Rachel qui se faisait passée pour sa sœur, Karen (la fille assassinée).
La relation qu’entretiennent les deux frères, Max et Josh, est très touchante.

« J’ai sauvé la vie de mon frère le jour même où je suis né. Quelques minutes après que j’ai fait irruption dans ce monde, du sang a été prélevé dans mon cordon ombilical. Ils en ont extrait des cellules souches et les ont injectées à Max pour remplacer les cellules qui avaient été détruites par la chimiothérapie et les rayons. Ça a fonctionné. Il y a maintenant treize ans que mes cellules l’ont guéri. Et il va bien, il n’a plus de maladie mortelle, il est en bonne santé. Sans moi, il n’existerait pas. Sans lui, je n’existerais pas. Nous sommes plus que des frères. »

En effet, ils sont plus que des frères … Ils sont des clones. A cette annonce, Josh a peur. Peur d’être identique à son frère, un meurtrier.

1 commentaire:

  1. Ce roman est captivant ! Je l'ai vraiment apprécié, il soulève quantité de questions éthiques... tu devrais les développer... Qu'est-ce que naître ? Quel est le rôle du déterminisme génétique ?

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