C'est l'histoire d'Alice Tully, 17 ans, jolie, cheveux coupés très court. Etudiante, serveuse dans un bistrot.
Et Frankie, toujours là pour elle.
Une vie sans histoire.
Mais une vie trop lisse, sans passé, sans famille, sans ami. Comme si elle se cachait.
Comme si un secret indicible la traquait ...
On sait que Jennifer Jones a tué une fillette de dix ans, il y a quelques années et on sait très rapidement (un peu trop rapidement à mon goût) qu' Alice et Jennifer sont en fait la même personne.
Tout le long du roman nous donne l'envie de connaître le fin fond de l'histoire surtout lorsque nous n'avons pour seul indice "Une meurtrière d'enfant". Nous avons droit à de nombreux flash-back et plus j'avançais dans ma lecture, plus j'avais envie de savoir ce qu'il s'était réellement passé !
Ces différents retours en arrière nous dévoilent petit à petit le vrai visage de Jennifer, une petite fille de 11 ans assez dérangée mentalement.
Ce qui m'a frappé c'est l'admiration que Jennifer a pour sa mère. Elle la décrit comme une femme extraordinaire alors qu'elle posait pour des photos de charme pour gagner sa vie et qu'ainsi elle laissait sa fille seule pendant des heures !
" Les psychologues n'avaient jamais vraiment compris. A cette époque, sa mère n'avait pas réellement abusé d'elle. Elle l'avait simplement délaissée, rejetée. Abandonnée."
Et je terminerai par un autre extrait qui m'a également touchée : " A ces moments-là, elle avait envie de disparaître, et aucun témoignage de tendresse de Rosie, aucun message de Frankie ne pouvait rien y changer. Elle aurait dû mourir, ce jour-là. Peut-être était-elle déjà morte, d'une certaine façon."